L’allégorie de la caverne de PlatonPour Alfonso Caycedo, son fondateur, la sophrologie peut être comparée à l’allégorie de la caverne de Platon. La sophrologie permettrait de se libérer de ses chaînes, de sortir de la caverne et de prendre conscience des possibles.Dans le mythe de la caverne, des prisonniers sont attachés face à un mur derrière lequel des hommes brandissent des objets de formes variées. Grâce à un feu qui se trouve derrière ces figures leurs ombres se reflètent sur le mur. Ce sont ces ombres que les prisonniers peuvent voir et comme ils sont dans cette caverne depuis toujours, ils pensent que ces ombres sont la réalité du monde.Si l’un d’entre eux est libéré de ses chaînes et veut remonter vers la surface, cela sera douloureux pour lui car il n’a jamais utilisé ses muscles, il doit remonter toute la paroi de la caverne. Le chemin est difficile. Il doit aller progressivement vers la lumière du jour, il sera ébloui par la lumière du soleil car il a toujours vécu dans l’obscurité donc au début il ne verra rien.Par étapes, il regardera le reflet des choses, puis les objets eux-mêmes, puis le monde extérieur, la vraie nature des choses et le soleil. C’est une montée progressive vers le monde extérieur.Une fois qu’il aura vu le monde dans sa réalité, il prendra conscience de sa condition antérieure et souhaitera retourner dans la caverne pour libérer ceux qui sont restés dans la caverne et les convaincre que les ombres sur les murs ne sont que la pâle réalité des choses. Mais son retour est difficile car il n’est plus adapté au monde de la caverne et est incompris des autres prisonniers. Il ne partage plus leur réalité. Les autres refuseront de le croire et le rejetteront. Peut-être essaieront-ils de le tuer.Les prisonniers représentent l’homme en général, entravé par ses préjugés, a priori, avec des convictions, qui, par l’apprentissage (la remontée de la caverne) accède à la vérité.Enchaînés par nos privilèges, nos croyances, nous ne percevons que des reflets de la réalité. Certains s’adaptent, certains souffrent et d’autres essaient de se libérer.En se référant à cette allégorie, Alfonso Caycedo explique que la sophrologie est une démarche qui peut permettre de briser ses chaînes, de sortir de la caverne et de se réaliser.